Ce nouveau match à domicile n'augurait rien de bon après la défaite 3-0 à Troyes. A l'avant-match, on trouve quelques optimistes mais l'ambiance générale est plutôt à la résignation. Comme l'a bien résumé une certaine membre : "encore un match et on fait le deuil". Encore une fois, pas d'animation spécifique n'est mise en place, on se contentera d'agiter quelques drapeaux. A l'annonce de la compo, le nom de l'entraineur est pour la première fois sifflé timidement. Les joueurs sont encore plus ou moins épargnés.
Pour la première mi-temps, on a pas grand chose à se mettre sous la dent. Les chants se limitent au centre de la tribune et sont peu repris par le reste de la Borrelli et quasiment pas par le reste du stade. Beaucoup de sifflets descendent des tribunes sur les actions loupées par nos joueurs. Cela gueule aussi contre les décisions des arbitres qui ne vont pas forcément dans notre sens. L'arbitre de touche est à deux doigts de se prendre un sandwich lancé par un spectateur de la tribune Caen. Le but dunkerquois inscrit à la fin de la première mi-temps (comme d'hab) et les joueurs sortent sous les sifflets.
En deuxième mi-temps, faute d'activités sur le terrain, on se fait plaisir en tribunes ! Surtout qu'on se prend un deuxième pion à la 56e. Après cela, on sort une banderole à l'intention des joueurs : "on peut perdre une fois mais pas huit !" (une référence au film les Tuches) plutôt bien accueillie par le reste du stade (de ce que j'ai entendu personnellement). En tribune, on continue de s'amuser notamment avec l'un des joueurs dunkerquois qui met trois plombes à remettre son lacet, on lui chante "il sait pas faire son lacet, lolololo" pendant deux minutes

Alors que le match se termine, on ressort une nouvelle banderole "merci pour ce record" après cette huitième défaite de rang (on égale Sochaux en 2023 qui avait terminé sa saison avec 8 défaites, on peut faire mieux !). Dans les arrêts de jeux (8 minutes!), on fête l'anniversaire de Micka et on lui demande de se désaper ; ce qu'il commence à faire ! Puis on décide de débâcher avant la fin de la rencontre, une partie de la tribune est déjà partie (dans le reste du stade c'est la même chose). A la fin du match, les joueurs sont abattus et restent de longues minutes assis ou allongés sur la pelouse. Puis ils se regroupent et se dirigent vers la tribune pour la saluer. Ils sont accueillis par des sifflets et des remontrances ; ils décident de ne pas s'éterniser et rentrent directement au vestiaire.
A noter que la SIR était encore présente à ce match.
