article de caen-maville que je trouve assez méchant... sachant qu'on est quasiment les seuls dans ce stade à rien lacher.
Peut etre que l'auteur de cet article est le mec que coco a recalé à Bastia, en tous cas il nous aime pas lol

Foot : un public sage au langage fleuri
Le gouvernement et les instances luttent contre la
violence
Le gouvernement l'affiche haut et fort, les instances du football lui emboîte le pas. La violence doit être
persona non grata dans les stades. Et à Michel-d'Ornano ? Depuis six journées, le public caennais caracole en tête du
classement de la Ligue professionnelle de football pour son comportement (sur www.footpro.fr). Vérification dans les travées
lors de Caen-Toulouse, samedi soir.
En préambule, il faut préciser que les supporters du Malherbe normandy kop ont des
circonstances atténuantes : un but contre leur équipe en début de match et une pluie fine et persistante ont douché
rapidement les ardeurs. Dos au terrain, deux jeunes gens équipés d'un mégaphone tentent de réchauffer l'ambiance dans un
esprit bon enfant. « Oh les gars, il ne faut pas s'arrêter », martèle les voix amplifiées.
Pas très concluant. La
tribune amorphe se réveille par intervalles. Avant de replonger dans la morosité ambiante. Et là, quelques éléments se
lâchent. « Il faut lui casser la jambe à celui-là », lance l'un d'eux après le dégagement d'un défenseur toulousain. On a
connu sortie plus fair-play.
Côté vocabulaire, c'est plutôt... fleuri. Les expressions les plus inattendues fusent. «
Eh, t'es de la famille de Troussier », s'écrie un homme qui n'a visiblement pas apprécié le style du nouvel entraîneur de
l'OM. « Tu touches pas les Assedic ? », fustige un autre, déçu par la prestation d'un footballeur caennais. « Tu joues pas
au rugby. » Ça, c'était pour saluer une action caennaise où le ballon s'est largement envolé au-dessus de la barre
transversale.
On lève les mains, on applaudit, on encourage encore. Mais de plus en plus mollement. Les Caennais
pressent mais ne marquent pas. Forcément, l'homme en noir en prend pour son grade. Un classique. « Arbitre de m..., va te
faire enc... »
Commence un drôle de « je t'aime, je ne t'aime plus » où le supporter montre des tendances
cyclothymiques. Tel un seul homme, la tribune encourage avec des « allez Malherbe, tes supporters sont là ! ». Avant de se
moquer d'un jeune joueur. « C'est qui le 6 ? Il joue en minimes ? » Puis de fredonner un « la la la la la la... » sur un
air de White Stripes. On ne l'entendra plus après le deuxième but toulousain, en seconde période.
Bref, on l'aura
compris, le match de football, c'est un peu le défouloir du week-end. L'endroit où l'on exulte, où l'on explose, dans un
sens ou dans l'autre, selon la fortune de l'équipe. Et ça, loi ou pas, on ne pourra jamais l'interdire...
Josué
JEAN-BART.
Quand on sait que cet article est censé illustrer les nouvelles lois contre la
violence dans les stades...