CR Le Havre - CAEN/saison 2022-2023/J07
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Re: CR Le Havre - CAEN/saison 2022-2023/J07
quelques photos glanées ici et là
section vieux cons depuis 1992
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Re: CR Le Havre - CAEN/saison 2022-2023/J07
Comme chaque année, ce match au Havre est très attendu. Lors de l'ouverture des inscriptions lors de la réception de Guingamp, les places partent très vite tant et si bien que le déplacement se retrouve plein le lendemain matin ! Pour beaucoup, c'est la douche froide car ils n'ont pas eu le temps de s'inscrire. Le contexte fait aussi que le groupe a vraiment galéré pour trouver des bus en ce jour de rentrée. Près de 15 compagnies ont été contactées et la réponse était quasiment toujours la même : "nos bus et chauffeurs sont mobilisés pour le ramassage scolaire". On a fait comme on a pu et réussi quand même à dégoter 6 bus. Si le match avait été décalé au samedi, nul doute qu'on aurait rempli 10/15 bus sans souci.
Le club mit à disposition le reste des places en parcage (969 au total théoriquement), et là aussi ce fût la folie : elles sont parties en à peine une heure à la boutique ! Et cela a fait encore plus de déçus. Il ne restait plus qu'une option pour le reste des supporters : prendre des places dans les tribunes adjacentes au parcage. Et une fois de plus, ces places sont prises d'assaut tant et si bien que la billetterie du HAC bloque à plusieurs reprises l'achat dans ces tribunes. Ce qui explique que certains supporters se soient retrouvés en tribune latérale faute d'avoir un ticket dans la bonne tribune.
Il est 16h30 quand j'arrive sur l'esplanade (le rdv est fixé à 17h) et il y a déjà une bonne centaine de personnes à attendre. On croise quelques vieilles têtes (n'est pas Manu ), on se salue, échange quelques mots. Damien sort une table et commence une vente d'écharpes mais elle n'est pas à la hauteur de ses espérances. L'heure tourne et les bus ne sont toujours pas arrivés, ça commence à stresser car on sait qu'on va galérer à sortir de Caen à cette heure-ci. Il 16h55 quand les trois premiers bus arrivent enfin mais, pas habitués à venir nous chercher, ils ne font pas la bonne manœuvre pour arriver jusqu'à nous. Claude et Dominique s'improvisent agent de circulation Les autres bus arrivent dans la foulée et la montée s'effectue immédiatement grâce au nouveau système mis en place. Le premier bus, qui doit s'arrêter à Pont-l'Evêque, part en premier et essuie les premiers bouchons sur le périph sud. Avec JL, on repère l'endroit où on doit charger les pontépiscopiens. On arrive au niveau du rond-point de rdv et le bus s'arrête au beau milieu de celui-ci, on fait monter les 8 supporters sous le regard de la gendarmerie qui se demandait ce qu'un bus faisait arrêter de cette manière. On repart pour le Havre et on arrive en vue du pont de Normandie. Déjà au loin, on voit que cela bouchonne dans l'autre sens. Puis c'est à notre tour de se retrouver coincer dans des bouchons (dus à un accrochage à quelques mètres en amont du péage). On est finalement en avance car on voit passer de l'autre côté les fourgons des policiers du Havre. Ces derniers arrivent dans notre sens mais notre chauffeur n'a pas le réflexe de se mettre dans leur sillage et ainsi progresser plus rapidement jusqu'au péage. Tant pis, on prend notre mal en patience et JL négocie avec Claude que quelques personnes puissent se soulager une fois arrivé sur le parking après le péage. Il est 18H45 quand les portes du bus s'ouvrent enfin et qu'au compte-gouttes, les vessies les plus pleines vont se vider. On patiente car les autres bus sont pris dans le bouchon sur le pont et c'est finalement vers 19H30 qu'ils arrivent à notre hauteur. Tout le monde dans notre bus s'est soulagé et le convoi part sous escorte vers le stade Océane.
On arrive 15 minutes plus tard et les parkings du stade sont déjà remplis de supporters caennais qui exhibent leurs écharpes à notre passage. Une fois les bus garés, on sort tout le matos prévu. Premier couac, le grand drapeau qui rappelle qu'on vient de la ville de Guillaume le bâtard ne passe pas à la fouille Dans l'euphorie de l'arrivée, plusieurs chants partent spontanément dont le "on est chez nous". Sebuk prend le méga et fait une petite mise au point : "on n'est pas chez nous car on aurait pas envie de vivre dans une ville aussi moche" Après une première fouille par les stadiers, on se retrouve face à la SIR en haut des petits escaliers qui mènent aux tribunes. Cette fouille là est bien plus poussée, surtout pour les hommes. Et elle a aussi le gros défaut d'être mal disposée car, comme l'a souligné Emilie, elle dirige les supporters vers la partie haute du parcage, masquant les accès vers la partie basse. Ce qui fait que la partie haute est très vite saturée alors qu'il reste beaucoup de places en bas. A côté du parcage, en tribune haute, les premiers supporters caennais se regroupent mais sont empêchés de nous approcher par des stadiers. Après d'âpres négociations, un premier contingent bleu et rouge se colle à notre tribune et participe aux premiers chants qui sont lancés. Dans la partie basse, un espace tampon est aussi mis en place. Les supporters caennais qui se trouvent dans la tribune se regroupent tant bien que mal. Puis ils décident de passer outre l'interdiction de nous rejoindre et se collent eux aussi à nous. Ce n'est pas le goût des stadiers qui décident de les regrouper pour les faire monter à l'étage. Plus l'heure du match arrive, plus le nombre de supporters augmente en tribune haute et les stadiers forment un cordon pour empêcher nos supporters d'aller dans le contre-parcage.
A l'entrée des joueurs, des petits drapeaux sont agités et des bandes rouges et bleues descendent du haut du parcage. Une grande phrase est affichée : "VIRILITER ET SAPIENTER” (courage et sagesse), une devise des conquérants normands présente sur la tapisserie de Bayeux. Quelques torches sont aussi craquées et donnent un super effet au tifo. Le premier chant est lancé et tient pendant de très longues minutes, jusqu'au fait de jeu qui change la physionomie du match : le faux pénalty de la 6e minute. On encaisse un but mais le parcage ne se décourage pas et les chants continuent d'être soutenus. La coordination n'est pas pratique d'autant plus que le parcage s'étend sur la largeur sur la partie haute. En effet, après de longues minutes, les stadiers concèdent enfin aux supporters bloqués, l'accès au contre-parcage. Les capos sont obligés de se décaler pour pouvoir mieux lancer les chants et être audibles de tout ce petit monde (dur à estimer, 1 500 ? 1 700 ?). Pendant cette première mi-temps, on a pas grand chose à se reprocher au niveau tribune, on fait le taff même si c'est dur sur le terrain.
En deuxième mi-temps, malgré l'énergie déployée par les capos, je sens que l'ambiance baisse légèrement d'un cran. On se fait un peu chier par rapport à ce qu'on voit sur le terrain et cela se ressent en tribunes. Le deuxième but havrais en achève certains. Mais les capos arrivent à remobiliser les troupes et les chants repartent de plus bel. Le but de Godson donne du baume au cœur et jusqu'à la fin du match (car on espère une égalisation), le parcage livre une très bonne prestation pour pousser nos joueurs. Malheureusement, cela ne suffit pas et on s'incline pour la première fois à Océane. Les joueurs viennent timidement nous saluer après le coup de sifflet final. On est un peu dépités de la physionomie du match malgré notre prestation en tribunes. L'évacuation du parcage se fait rapidement et chacun regagne ses bus. Une masse de supporters attend l'ouverture des grilles pour rejoindre leurs véhicules. Les bus prennent une autre sortie. Le notre est le dernier et lorsque celui-ci atteint le boulevard qui mène à l'autoroute, on entend une gros craquement. Panique dans le bus, certains pensent qu'un pneu à éclater. Le chauffeur descend et fait une rapide inspection. Plus de peur que de mal, il s'agit juste d'un élément qui a trop frotté le bitume. On est rassurés et le bus repart sans encombres, retardant d'autant l'escorte qui patientait derrière nous. On arrive à rejoindre le reste du convoi et on file direction Caen. On dépose nos pontépiscoliens et on reprend l'autoroute. Au niveau de Troarn, on se fait doubler par le bus des joueurs, on lui emboîte le pas jusqu'au stade. On retrouve les premiers bus qui sont déjà arrivés sur les coups de 00H45 et certains supporters vont voir les joueurs. Mais ces derniers sont pressés et regagnent rapidement leurs véhicules pour ensuite rentrer chez eux. C'est le jour et la nuit par rapport à la saison dernière.
Le club mit à disposition le reste des places en parcage (969 au total théoriquement), et là aussi ce fût la folie : elles sont parties en à peine une heure à la boutique ! Et cela a fait encore plus de déçus. Il ne restait plus qu'une option pour le reste des supporters : prendre des places dans les tribunes adjacentes au parcage. Et une fois de plus, ces places sont prises d'assaut tant et si bien que la billetterie du HAC bloque à plusieurs reprises l'achat dans ces tribunes. Ce qui explique que certains supporters se soient retrouvés en tribune latérale faute d'avoir un ticket dans la bonne tribune.
Il est 16h30 quand j'arrive sur l'esplanade (le rdv est fixé à 17h) et il y a déjà une bonne centaine de personnes à attendre. On croise quelques vieilles têtes (n'est pas Manu ), on se salue, échange quelques mots. Damien sort une table et commence une vente d'écharpes mais elle n'est pas à la hauteur de ses espérances. L'heure tourne et les bus ne sont toujours pas arrivés, ça commence à stresser car on sait qu'on va galérer à sortir de Caen à cette heure-ci. Il 16h55 quand les trois premiers bus arrivent enfin mais, pas habitués à venir nous chercher, ils ne font pas la bonne manœuvre pour arriver jusqu'à nous. Claude et Dominique s'improvisent agent de circulation Les autres bus arrivent dans la foulée et la montée s'effectue immédiatement grâce au nouveau système mis en place. Le premier bus, qui doit s'arrêter à Pont-l'Evêque, part en premier et essuie les premiers bouchons sur le périph sud. Avec JL, on repère l'endroit où on doit charger les pontépiscopiens. On arrive au niveau du rond-point de rdv et le bus s'arrête au beau milieu de celui-ci, on fait monter les 8 supporters sous le regard de la gendarmerie qui se demandait ce qu'un bus faisait arrêter de cette manière. On repart pour le Havre et on arrive en vue du pont de Normandie. Déjà au loin, on voit que cela bouchonne dans l'autre sens. Puis c'est à notre tour de se retrouver coincer dans des bouchons (dus à un accrochage à quelques mètres en amont du péage). On est finalement en avance car on voit passer de l'autre côté les fourgons des policiers du Havre. Ces derniers arrivent dans notre sens mais notre chauffeur n'a pas le réflexe de se mettre dans leur sillage et ainsi progresser plus rapidement jusqu'au péage. Tant pis, on prend notre mal en patience et JL négocie avec Claude que quelques personnes puissent se soulager une fois arrivé sur le parking après le péage. Il est 18H45 quand les portes du bus s'ouvrent enfin et qu'au compte-gouttes, les vessies les plus pleines vont se vider. On patiente car les autres bus sont pris dans le bouchon sur le pont et c'est finalement vers 19H30 qu'ils arrivent à notre hauteur. Tout le monde dans notre bus s'est soulagé et le convoi part sous escorte vers le stade Océane.
On arrive 15 minutes plus tard et les parkings du stade sont déjà remplis de supporters caennais qui exhibent leurs écharpes à notre passage. Une fois les bus garés, on sort tout le matos prévu. Premier couac, le grand drapeau qui rappelle qu'on vient de la ville de Guillaume le bâtard ne passe pas à la fouille Dans l'euphorie de l'arrivée, plusieurs chants partent spontanément dont le "on est chez nous". Sebuk prend le méga et fait une petite mise au point : "on n'est pas chez nous car on aurait pas envie de vivre dans une ville aussi moche" Après une première fouille par les stadiers, on se retrouve face à la SIR en haut des petits escaliers qui mènent aux tribunes. Cette fouille là est bien plus poussée, surtout pour les hommes. Et elle a aussi le gros défaut d'être mal disposée car, comme l'a souligné Emilie, elle dirige les supporters vers la partie haute du parcage, masquant les accès vers la partie basse. Ce qui fait que la partie haute est très vite saturée alors qu'il reste beaucoup de places en bas. A côté du parcage, en tribune haute, les premiers supporters caennais se regroupent mais sont empêchés de nous approcher par des stadiers. Après d'âpres négociations, un premier contingent bleu et rouge se colle à notre tribune et participe aux premiers chants qui sont lancés. Dans la partie basse, un espace tampon est aussi mis en place. Les supporters caennais qui se trouvent dans la tribune se regroupent tant bien que mal. Puis ils décident de passer outre l'interdiction de nous rejoindre et se collent eux aussi à nous. Ce n'est pas le goût des stadiers qui décident de les regrouper pour les faire monter à l'étage. Plus l'heure du match arrive, plus le nombre de supporters augmente en tribune haute et les stadiers forment un cordon pour empêcher nos supporters d'aller dans le contre-parcage.
A l'entrée des joueurs, des petits drapeaux sont agités et des bandes rouges et bleues descendent du haut du parcage. Une grande phrase est affichée : "VIRILITER ET SAPIENTER” (courage et sagesse), une devise des conquérants normands présente sur la tapisserie de Bayeux. Quelques torches sont aussi craquées et donnent un super effet au tifo. Le premier chant est lancé et tient pendant de très longues minutes, jusqu'au fait de jeu qui change la physionomie du match : le faux pénalty de la 6e minute. On encaisse un but mais le parcage ne se décourage pas et les chants continuent d'être soutenus. La coordination n'est pas pratique d'autant plus que le parcage s'étend sur la largeur sur la partie haute. En effet, après de longues minutes, les stadiers concèdent enfin aux supporters bloqués, l'accès au contre-parcage. Les capos sont obligés de se décaler pour pouvoir mieux lancer les chants et être audibles de tout ce petit monde (dur à estimer, 1 500 ? 1 700 ?). Pendant cette première mi-temps, on a pas grand chose à se reprocher au niveau tribune, on fait le taff même si c'est dur sur le terrain.
En deuxième mi-temps, malgré l'énergie déployée par les capos, je sens que l'ambiance baisse légèrement d'un cran. On se fait un peu chier par rapport à ce qu'on voit sur le terrain et cela se ressent en tribunes. Le deuxième but havrais en achève certains. Mais les capos arrivent à remobiliser les troupes et les chants repartent de plus bel. Le but de Godson donne du baume au cœur et jusqu'à la fin du match (car on espère une égalisation), le parcage livre une très bonne prestation pour pousser nos joueurs. Malheureusement, cela ne suffit pas et on s'incline pour la première fois à Océane. Les joueurs viennent timidement nous saluer après le coup de sifflet final. On est un peu dépités de la physionomie du match malgré notre prestation en tribunes. L'évacuation du parcage se fait rapidement et chacun regagne ses bus. Une masse de supporters attend l'ouverture des grilles pour rejoindre leurs véhicules. Les bus prennent une autre sortie. Le notre est le dernier et lorsque celui-ci atteint le boulevard qui mène à l'autoroute, on entend une gros craquement. Panique dans le bus, certains pensent qu'un pneu à éclater. Le chauffeur descend et fait une rapide inspection. Plus de peur que de mal, il s'agit juste d'un élément qui a trop frotté le bitume. On est rassurés et le bus repart sans encombres, retardant d'autant l'escorte qui patientait derrière nous. On arrive à rejoindre le reste du convoi et on file direction Caen. On dépose nos pontépiscoliens et on reprend l'autoroute. Au niveau de Troarn, on se fait doubler par le bus des joueurs, on lui emboîte le pas jusqu'au stade. On retrouve les premiers bus qui sont déjà arrivés sur les coups de 00H45 et certains supporters vont voir les joueurs. Mais ces derniers sont pressés et regagnent rapidement leurs véhicules pour ensuite rentrer chez eux. C'est le jour et la nuit par rapport à la saison dernière.
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Re: CR Le Havre - CAEN/saison 2022-2023/J07
de loin le plus gros parcage qu'on est fait à Océane. A Deschaseaux, il me semble que lors de la saison 91-92 les 3/4 de la tribune derrière le but était caennaise en plus du parcage "officiel" sur le côté.
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Re: CR Le Havre - CAEN/saison 2022-2023/J07
Merci aux différents photographes