Extrait du petit déjeuner Croate bien reçu ! Merci bien !
Bon, si vous rentrez mardi, faut se faire une ptite soirée à la descente des vélos ! (d'ailleurs si vous pouviez faire votre entrée dans Caen après 17h15, ça m'arrangerait ! )
Bonne fin de route aux S, bonnes vacances espagnoles au disciple massoudien, et hâte que vous nous racontiez les détails du périple.
Petite question de mise en bouche : A aucun moment dans vos récits il n'est fait état de crevaisons ? Combien y en a t-il eu depuis le début ? Qui mène la course de ce coté-ci ?
Il y'aura, si tout va bien, une petite interview de Spag & Sebuk sur France Bleu Basse-Normandie ce soir aux alentours de 17h. Si quelqu'un pouvait l'enregistrer ce serait sympa
malek a écrit :Il y'aura, si tout va bien, une petite interview de Spag & Sebuk sur France Bleu Basse-Normandie ce soir aux alentours de 17h. Si quelqu'un pouvait l'enregistrer ce serait sympa
Magnifique INTERVIEW
Complète... Bien préparée...
BRAVO LES GARS
Pour ce qui est d'un éventuel enregistrement, pour ma part, je n'ai pû le faire... (en revanche, vous pouvez, normalement, écouter ce reportage sur le site www.bleubassenormandie.com )
Un petit retour en classe ne ferait pas de mal à plus de la moitié des utilisateurs postant sur ce forum...Vive la langue Française!
D'après les dernières indicrétions, le retour des héros est prévu pour dans quelques heures, ce dimanche soir (à moins qu'à l'heure où j'écris ce message, ils ne soient déjà là.).
Avis au comité d'accueil pas encore prévenu par message.
Bon, si vous pouviez attendre 23h les gars, ce serait sympa
Arès plus de 10 jours sans nouvelles postées sur le forum, il est temps pour moi d’écrire la fin de l’aventure. De Livorno jusqu’à Caen, nous n’avons pas croisé un seul cyber-café, ce qui explique l’absence de mise a jour sur ce topic.
A Livorno, on a réussi par chance a échanger nos billets de ferry qui étaient prévu pour le Vendredi matin, au Jeudi soir. Nous avons donc pu dormir confortablement dans le bateau au lieu de dormir sur un trottoir devant la gare maritime de Livorno. Après une bonne nuit de sommeil, on débarque à 9h sur l’Ile de beauté. On ne mettra que quelques minutes avant de retrouver la bande d’autostoppeurs qui sont en train de prendre leur petit déjeuné en terrasse. On s’arrête discuter puis on rejoint les autres, venu en avion sur une petit plage au Sud de la ville. Ca fait vraiment du bien de revoir tout ce petit monde, surtout que pour u déplacement si lointain, on était vraiment nombreux. Bravo aux autostoppeurs au passage !
On passe l’apres midi a se baigner, a bronzer pour certains, et a cramer pour d’autres. C’était vraiment un bon moment tous ensemble. Puis évidemment on s’est dirigé vers le stade de Furiani. Le compte-rendu du match, je pense que tout le monde l’a lu, je n’ai pas grand-chose à ajouter. En tout cas ça fais vraiment plaisir de nous voir gagner, on en avait perdu l’habitude !
On dort dans une petite crique, puis on est reparti pour une 3eme traversé, toujours sur la Méditerranée. On s’enchaînera les petits Bac, (bravo à Malek) et le temps passera assez vite. Arrivé sur l continent, il est temps pour le NWB de se séparer en deux, El Afghani rejoins en effet de la famille en Catalogne. Spag et moi nous dirigeons vers la gare de Nice Ville, où malheureusement on se voit refuser la vente de billets pour nos vélos. On retire donc nos bagages, on mets les vélos sous des bâches afin qu’ils deviennent aux yeux de la SNCF des colis et non des vélos. On porte nos vélos et nos 9 sacs/sacoches jusqu’au quai, non sans difficultés !
Dans la soirée, on arrive à la gare de Valence TGV. Le temps qu’on refasse notre paquetage, on se fait enfermer sur le quai. On réussira simplement à planter la tente sur un bout d’herbe entre les voies de TGV et de TER. Le lendemain, on est enfin libre et on part remonter le Rhône en direction de Vienne. La côté Ouest de la vallée n’est pas trop fréquentée, on roule donc tranquillement en passant de village en village, sans trouver de quoi se nourrir, vu que nous somme Dimanche. Finalement on trouvera un petit supermarché rural qui propose des aliments issues des fermes voisines. Ce n’était pas mauvais! Ce soir là on a planté la tente au pied des Monts du Lyonnais. Le jour suivant c’était du cyclisme de haut niveau, où l’on a enchaîné les montés et descentes sur un rythme très soutenu. En fin de journée on arrive à Roanne, qui marque la fin du massif. Il nous reste quelques jours pour arriver Châteauroux. Nous sommes alors en pleine canicule, et les départements par lesquels on passe sont en alerte été orange. Il fait très chaud, on remplis nos gourdes tout les 7 km environ. Spag voit son espérance de vie diminuer au fil des heures. Au final, une bonne baignade dans l’Allier nous fera le plus grand bien, on commençais vraiment à être salles. Après l’Allier, on passe dans le Cher (dédicace à Dix-huit au passage), où l’on passera dans le village le plus central de la France continentale. La plus part des villages que l’on traverse sont un sommeil, on se demande même si certains ne sont pas totalement morts... Après une dernière étape avec un vent de face terrible, on arrive à Chateauroux, 24 avant le match.
On campe tout près d’un flunch, de façon a pouvoir profiter des légumes à volonté le lendemain midi. On se gave de pomme de terres, frites, et de gratins et on descend en centre ville rejoindre un journaliste de France Bleu pour l’interview que certains ont peut être entendu. On apprend que la première voiture caennaise est sur place, on part en direction du Stade Gaston Petit pour retrouver les potes qui arrivent les uns après les autres. Merci à Greg Leca pour ses invitations, ça fait toujours plaisir. Après le match nul 1-1, tout le kopistes qui ont fait le voyage se retrouvent au Mc Do pour un moment bien sympa, quoiqu’un peu bordelique !
Samed matin, c’est pour Spag et moi-même le début de la dernière ligne droite. La soirée de la veille ne nous a pas fait levé tôt, on est donc parti peu avant midi. Le relief était plutôt facile, et on a tellement bien roulé qu’on s’est dit qu’il se pourrait qu’on arrive à Caen en 3 jours au lieu des 4 annoncés. On s’arrête alors que le soleil se couche à hauteur de Vendôme après une étape longue de 150km. Le lendemain, on surf sur cet élan de motivation, et assez naturellement, on se met à rouler vite. La seule pause de la journée est prise à la frontière normande, et elle ne dure que le temps d’engloutir un sandwich, c'est-à-dire 25 minutes. Le Parc Régional du Perche nous offre quelques bonnes montées, mais que l’on gravira plus aisément que d’habitude. Ensuite on arrive dans le Pays d’Auge, on fonce comme des balles, sans sentir la fatigue. On se rend compte qu’il ne reste qu’une soixantaine de kilomètres pour rentrer dans notre belle ville, et que 60 km c’est absolument rien à côté de ce qu’on vient de faire. On commence à se dire que c’est faisable. On ravitaille en eau à Livarot, et peu à peu le relief s’adoucis. On voit les panneaux « CAEN », et ça fait un bien énorme. Rien que de voir ces 4 lettres, c’est hyper motivant ! Alors en plus on se dit qu’on va voir les potes et dormir dans un bon lit, c’est fou ce qu’on ressent. A Moult, on enfile les gilets jaune car il commence à faire nuit sur la plaine de Caen. « Cagny », « Mondeville », et enfin « Caen ». On est super content ! Il ne nous reste plus qu’à arriver au point final de notre périple avant d’appeler la famille, et bien sur El Afghani. Les derniers kilomètres se feront tranquillement. On a un peu mal au fesses, mais on est excité, et les montés que l’on trouvait autrefois raides paraissent minuscules. Enfin après 220km, dont une franche partie de collines normandes, la silhouette d’Azuw se dessine dans la pénombre. C’était pas prévu, mais on est arrivé dimanche soir !
Merci à ceux venu nous accueillir ! Ca fait vraiment plaisir de voir du monde comme ça dès notre arrivée.
Un énorme merci au CRIJ d la Région Basse-Normandie qui vont nous octroyer la bourse « Jeune Europe » pour laquelle nous avions monté un dossier avant de partir. C’est pas une aventure particulièrement couteuse vu le nombre de jours qu’on a passé sur la route, mais il faut quand même des moyens.
Merci à tout ceux qui nous ont aidé, de près ou de loin ! Les gens qui nous ont donné de l’eau fraîche quand on crevé de chaud sur les routes, les mécanos Allemands, le garagiste Hongrois,
tout les serbes qu’on a rencontré et acceuilli dans leur pays (Lazar, le Grobari, Nevena, Diana et toute la bande, et Ljubisa bien sur), les gens qui nous ont aidé à trouver notre chemin...
Merci à tout ceux qui nous ont soutenus en nos envoyant des messages (la famille, etc..), et merci aux kopistes qui ont posté des messages de soutien sur le forum. Quand on est loin de la maison, et qu’il y a parfois des moments difficile, ça fait chaud au cœur de savoir qu’on pense à nous en Normandie.
Bravo les gars ! C'était un grand plaisir de suivre votre périple à travers les CR de Sebuk et les photos de Spag.
220 km le dernier jour ! Vous devez être prêts pour l'Ironman d'Embrun maintenant ! A très bientôt à d'Ornano.