Caen - Nantes, 23.07.1988
Banderole "Kop côté Venoix" présente depuis au mois 1986 derrière laquelle se regroupent les futurs Vikings
Crédits photo : Liberté-Le Bonhomme Libre
match de 16e de finale de Coupe de France contre le Racing-Club de Paris au stade des Bruyères à Rouen (l'actuel Diochon) le 5 février 1950. Article du Liberté de Normandie daté du mardi 7 février 1950 (aucune photo malheureusement )
Tous les spectateurs (enthousiastes et vibrants) dans l'enceinte du stade des Bruyères furent vite persuadés qu'ils assistaient à une rencontre, comme ils en virent rarement cette saison. Quelle ambiance, messieurs ! Rapide, animée, crispante même par instants, elle fut empreinte d'un maximum d'ardeur. Ajoutez à cela un vacarme de tous les diables déclenché par les 3 000 supporters caennais, venus par cars (12) ou voitures particulières (environ 250 à 300). Tout ce monde-là était porteur de petits drapeaux « bleu et rouge » et qui – lorsque leurs poulains fléchissaient un peu – non par manque d'espoirs – mais par fatigue – deux ou trois « chefs de chœurs » bien en forme se mettaient à crier d'une voix de stentor, qui, sans haut-parleurs portait jusque dans les moindres recoins du stade « Allez Malherbe ». Et la chorale reprenait de plus belle...
match de championnat de France amateur (équivalent du National) saison 1949/1950 le 22 janvier 1950. Béthune est alors une des meilleurs équipes du groupe. Liberté du mardi 24 janvier 1950. Victoire 2-1 devant 3 600 spectateurs.
« le dernier quart d'heure est palpitant, c'est alors que le jeu devient brutal. Desprez « couche » tour à tour Scola puis Guillard, l'arbitre ne sévit pas. Sur la touche, on aperçoit les dirigeants locaux qui regardent fréquemment leur montre et l'on pense que la « tension » du Président doit monter. Enfin c'est le coup de sifflet final, follement applaudi. Le public envahit le terrain et veut corriger « Desprez »
Quelques jours plus tard
Afin d'éviter les incidents qui ont eu lieu à l'issue du match SMC-Béthune, du 22 janvier, le comité directeur a décidé que l'enceinte des vestiaires sera réservée aux membres du comité directeur et aux joueurs licenciés au Stade Malherbe Caennais
fin de saison 1949-1950, le club doit gagner son dernier match à l'extérieur pour pouvoir se maintenir en CFA. A l'époque, les déplacements sont réservés pour les gros matchs de Coupe de France ou de Coupe de Normandie, le championnat n'intéressent par les supporters. Pourtant, face au risque de descendre en DH, Allez Malherbe organise exceptionnellement un déplacement et incite les supporters à venir. Liberté de Normandie 2 mars 1950.
Le Stade Malherbe va jouer dimanche contre l'ASF Le Perreux, un match peut être décisif pour son maintien en championnat de France. C'est pourquoi le dynamique président d'Allez Malherbe a pensé que la présence d'un certain nombre de supporters sur le terrain du Perreux ne serait peut-être pas superflue pour aider les Malherbistes à passer victorieusement ce cap difficile. Encouragé aussi par les brillants succès des derniers voyages collectifs à Rouen et Trouville, M. Maroquesne espère affréter , pour dimanche, un ou plusieurs cars
la possibilité de rencontrer des grosses équipes surtout Qui plus est, les matchs n'avaient pas lieu à domicile mais sur terrain neutre. Venoix accueillait du coup d'autres matchs et il y avait toujours du monde.
match de CFA Saint-Quentin - SMC du 26 novembre 1950. Compte-rendu du journal Liberté de Normandie daté du mercredi 29 novembre 1950.
Pendant la seconde mi-temps, Dambach [le gardien] fut faire effort sur lui-même, ainsi que tous les Stadistes pour conserver leur sang-froid, devant faire face à un public extrêmement chauvin (jetant à chaque instant des pierres et des mottes de terre sur les Bleu et Rouge).