Groundhopping

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Nono'
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Groundhopping

Message par Nono' »

Je me permet d'ouvrir ce sujet afin que chaque vagabondeur puisse partager les différents récit de match hors france !


Rio - 21.05.2016
VASCO x TUPI Série B.


Lors de notre jour de pose, nous decidons de nous rendre à "l'estádio Saõ Januário" pour assister à la rencontre entre Vasco Da Gama et Tupi qui jouent en serieB Brésilienne. Si un connaisseur du championnat brésilien peut m'expliquer comment se déroule la série A et la B je suis preneur, car je n'ai pas tout pigé avec le système de poule et cie.

Nous optons donc pour le métro jusqu'au Maracanã puis 30 min de marche en longeant différentes Favelas ! Un sacré style loin de Copacabana, Santa Teresa et cie !

14h30 nous voilà autour du stade, enfin dans la rue du stade où se côtoient vendeurs ambulants, bars, grillades, boutique officielle, billeterie et entrée du stade ! Une sacré gueule où nous ressentons directement l'âme de Vasco. Tous le monde est habillé en noir et blanc, même les voitures sont toutes d'origine noir ou blanche.
De l'exterieur, le stade est très classe avec une architecture coloniale typique de Rio.
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On choppe une place à la billeterie qui à l'aspect d'un Bunker où tu peines à apercevoir la personne se trouvent derrière. Un petit tour à la boutique histoire de voir à quoi va ressembler celle de Malherbe la saison prochaine etant donné que Vasco est umbro, un style sympa avec leur logo qui orne le plafond et bonne nouvelle, des tongs aux maillots il n'y'a que du Vasco dedans ! Depuis celle-ci nous pouvons apercevoir l'interieur du stade, qui à une sacrée geule ! Peu de sièges dedans, peu de confort, mais un esprit 100% football !
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Nous decidons de rentrer 30 min avant le coup d'envoie afin de ne pas rester bloquer dehors, la fouille se passe très rapidement et le stade est alors relativement vide !
Une fois dans le stade, nous pouvons librement aller de la latérale jusqu'a derrière le but. Nous decidons donc de nous places près des "Guerreiros" derrière le but afin de pouvoir profiter au maximun. Je n'ai pas tout compris sur la torcida de Vasco mais 3 noms de groupes sont présent un peu partout autour du stade, "rasta", "tra jovem" et les "Guerreiros". Le second est situé en latérale tandis que le premier est en tribune avec les Gueirreros. Un petit groupe actif de jeune issus de la Favela qui se situe juste derrière le stade occupe le quart de virage.
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Une personne d'une 50aines d'annees, un peu cinglé attire notre attention. Il a un bout de carton où il demande le maillot de néné dessus et il ne peut faire 2 M sans que les gens se prennent en photo avec lui.

À 5 minutes du coup d'envoi, le stade se remplit de plus en plus alors que très peu de personnes avait pris place! Il avoisinera les 15 000 (durant la rencontre le chiffre de 5 000 etait annoncé sur ecran geant ainsi que le lendemain sur le site mais très peu probable etant donné qu'il fait 21000 places et quil etait au 3/4 plein).

L'ambiance est typiquement sud américaine, la laterale ainsi que la populaire B est debout, pas de capos, mais les chants sont lances aux rythmes des tambours et symbales ce qui donne un putain de mouvement, les chants sont lents d'ailleurs ! Bien plus qu'en France.
Un air de Samba reigne en tribune et ça fait plaisir de voir du monde s'eclater en tribune loin des codes ultras européen !

Environ 800 - 1000 personnes dans notre bloc reprennent les chants avec une agitation constante d'une 10 aine de petits et grand drapeau où le bambou fait office de PVC tout au long de la rencontre !
Sur quelques chants et après le but de vasco, le stade suit les Gueirreros et ça à vraiment de la gueule !

Lors de la mi-temps, Néné offre son maillot au fameu supporter cinglé "caique" ! Une foule humaine le suit, chante son blaze tout en le portant. Assez suréaliste. Autant dire qu'il est dans tout ses états et que sa popularité lui empecheront de se repositionner en tribjne et de suivre le match tranquillement !

http://esporte.uol.com.br/futebol/campe ... ociona.htm

Le gardien de Tupi empêchera Vasco d'inscrire un second but .. Fin du match victoire 1-0. Nous quittons donc le stade avec le flux de supporters pour retourner au métro en bus! Quelques sticks et minutes plus tard nous voilà à l'appart bien épuisé par une après midi qui en valait la peine !

Pour information, beaucoup de clubs bresiliens ne peuvent plus jouer au Maracanã étant donné que celui-ci est en pleine préparation des JO ce qui donnent des matches deocalisés à plus de 100 bornes !
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18cher
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Re: Groundhopping

Message par 18cher »

Excellent , ça respire le foot tout ça :P
A quand une tournée en Amsud pour jouer contre nos nouveaux " frères " de maillot ? :mrgreen:
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malek
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FCU Berlin - SC Paderborn (2. Bundesliga)

Message par malek »

FCU Berlin - SC Paderborn, octobre 2015.
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Samedi 24 octobre 2015, midi, pas de crédit.

Richie m'attend au niveau de la forêt? Quelle forêt? Un Berlinois me la montre du doigt, à droite et tout droit. Je cherche ensuite Richie pendant de très longues minutes, une aiguille dans une botte de foin, c'est quasiment mission impossible. Je squatte le portable de quelqu'un pour l'appeler, une voix informatisée allemande au bout du fil me fait comprendre que ce n'est pas possible.

Je me rend à l'évidence, je n'assisterai pas au match, mais je suis quand meme content d'être là. Les gens ont l'air fantastiques. On croise de tout : des top lads en Stone, des hipsters en Lacoste, des (vrais) Skins en chemise Ben Sherman ou encore des quinquas en Umbro remplis de Patchs avec des queues de cheval, à l'allemande. Pas de punks en revanche comme l'avait affirmé So Foot. Il y a aussi beaucoup de mecs en fauteuils roulants, je sais pas pourquoi. Et les meufs aussi, elles sont sublimes, c'est quoi ce délire? Le match commence dans 5 min, je me dirige vers la station de S-Bahn pour rentrer dormir. Et là, incroyable, je tombe sur Richie!

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Il fait la gueule, ça fait 2h qu'il m'attend. Il est accompagné d'un pote à lui, Stefen, grand, crâne rasé, souriant malgré mon retard, un des leaders du Wuhlesyndikat, le groupe ultra du FCUB. Son groupe est tatoué sur sa jambe et il porte des gazelles bleues. On se serre la main et il me tend instantanément un magazine Ultra et me montre une interview des UltraMarines pour leur dernier match à Chaban ainsi que des photos de la Torcida Split. J'ai une chance incroyable. On se dirige vers la tribune ultra. Je suis alors obligé d'annoncer à Richie que ma carte est bloquée et que je ne peux pas lui rembourser ma place, il me dit que ce n'est pas grave. En tribune, Stefen me présente des membres du groupe dont Ali, le capo d'origine libanaise.
Les joueurs vont pénétrer sur la pelouse, c'est l'heure d'entonner l'hymne du club. Je dois alors tendre l'écharpe que Richie m'a prêtée et au bout de 30 secondes, je souffre énormément, mes bras me brulent, je n'arrive plus à la tendre, j'en peux plus mais vu l'heure à laquelle je suis arrivé, je ne peux pas me permettre de ne pas tendre l'écharpe jusqu'au bout.

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Le match commence et Paderborn plante 2 buts en moins de 5 minutes. C'est la douche froide et le parcage explose. Je sors mon portable 2 secondes pour prendre une photo et Stefen me dit gentiment "The Smartphone is our ennemy". Je le range donc sans broncher. Les chants berlinois ne cessent pas et sont d'une puissance extraordinaire. La tribune est sale et populaire, comme je les aime. Le stade de 22 000 places est on ne peut plus à l'anglaise, le terrain ne peut pas être plus proche, et j'ai le sentiment de voir un match à Nottingham Forrest à la fin des années 70, je prends mon pied. Ce n'est pas le cas de Richie qui n'apprécie pas le score ni les erreurs d'arbitrage. Et je dois avouer qu'il a raison, l'arbitre laisse énormément jouer et a oublié au moins 3 pénaltys pour Berlin. A la mi-temps, Richie m'explique que la Bundesliga 2 est très physique mais que là, y'a quand même des limites. Il me paye une pinte et enchaine clope sur clope. Cette fumée de lendemain de soirée me met mal, je la trouve insupportable.

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en 2ème mi temps, les chants sont tout aussi puissants. Ali a une pêche d'enfer et assure grave. La tribune latérale est debout tout le match, et lance parfois des chants repris par les Ultras derrière le but. Il y a aussi beaucoup de chants spontanés et ça a vraiment de la gueule.

Berlin perd au final 2-0.
Les joueurs effectuent leur traditionnel tour de terrain et s'arrêtent longuement devant notre tribune. Le capo se tourne alors vers les joueurs avec son méga amplifié et leur balance qu'ils ne se sont pas assez battus cet aprèm. Tous les Ultras applaudissent et lancent un énorme "Eisern Union" (l'Union indestructible). Les joueurs ont compris le message et le 2ème gardien finira même par monter en tribune pour continuer la discussion.

Je pense avoir vécu hier, malgré cette putain de migraine, le meilleur moment ultra-footballistique de ma vie. (NDLR : je suis ensuite alle voir pas mal d'autres matchs de l´Union, avec notamment Eddy et Nono et ma plus grosse claque fut contre leurs ennemis de Karlshrue, les amis du Hertha).

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En tout cas c'était ouf. Le foot que j'aime. Les matchs de l'Hertha sont pas mal niveau ambiance. Ceux de l'Union sont juste énormes.
Non aux matchs à 13h et longue vie à l'Union Berlin!
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SEBUK mancunia
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Re: Groundhopping

Message par SEBUK mancunia »

Bogota, Colombia, juillet 2016
Millonarios - Santa Fe
Liga Postobon


Quelques barras bravas de Santa Fe arrivent en cortège en agitant des drapeaux rouges et blanc dont pas mal de drapeaux japonais. Ils jouent à l'extérieur mais dans leur stade habituel, le fameux “El Campin” que se partagent les deux gros club de Bogota, Millonarios et Santa Fe. Les chants sont déjà puissant et la police ne tarde pas pour venir encadrer le cortège. En ce jour de derby à Bogota, les groupes de Millonarios considérés comme les plus virulents ont été interdit de tribune, mais tout le monde se doute qu'ils seront quand même dans les parages. Le cortège arrive au stade et tout de suite il y a des mouvements de foules et des inchas de Millonarios viennent les accueillir malgré les accords de non-agression qui furent signé la veille entre les leaders des principaux groupes des deux clubs. Rapidement la garde montée s'interpose et les robocops font quelques arrestations. Toutes sortes d'objets sont balancés par dessus le barrage policier mais rien de bien méchant au final. En plus de la police, des hommes et des femmes vêtu d'une veste bleue clair avec le logo de la municipalité de Bogota sont présent tout autour du stade pour aiguiller les supporters, récolté les gamins perdus, distribuer des autocollants, et globalement pour faire en sorte que les choses se passe bien. Lors d'une intervention musclé de la police, quelques hommes en bleu clair s'interposent pour calmer le jeu entre les flics et une poignée de supporters de Santa Fe. Je trouve le principe plutôt bon, c'est une force neutre, non armé, et souriante, c'est bien vu niveau organisation!

Après trois fouilles consécutives bien poussées, on entre dans la tribune Sud. On a trouvé des places à 9 euros pour cette tribune donc on y est allé un peu par hasard. A notre surprise on voit plein de mecs de stade entré avec nous, avec des tatouages de Millonarios, et trois bandes aux pieds mais sans matos. Je discute avec un type qui me confirme que les groupes de Millonarios interdit de tribune Nord se sont tous donné rendez-vous ici dans la tribune Sud, juste à côté du parcage de Santa Fe. On est donc tombé dans la meilleur tribune ! Tout signe d'appartenance au club de Millonarios était interdit, donc ils sont tous venu en indep, sans écharpes, sans bâches ni tifos. La tribune se rempli de toute sortes d'énergumènes typique des quartiers populaires de Bogota. Les coiffures ne sont pas toujours réglementaires, les tatouages sont en général assez moches et il y a vraiment des drôles de dégaines, mais ça sent vraiment la passion, et accessoirement la marie jeanne. Certains groupuscules tendent des t-shirts qui comportent chacun une lettre, de sorte à recréer un bâchage. Je remarque un petit groupe s'apparentant à des skins, tous rasés avec bombers retournés pour certains, polo FP pour d'autres, avec des Doc Martens pour tout le monde.
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Avant le coup d'envoi, l'ensemble du stade chante l'hymne colombien, suivi de l'hymne de Bogota. Ce dernier donne des frissons, toutes les tribunes chantent à bloc, et le chant se fini par un “BOGOTA! BOGOTA! BOGOTA!” monstrueux. Le match débute alors que des gens continuent de rentrer dans le stade, les 3 fouilles faisant perdre du temps au public. En face, dans la tribune Nord, les barras bravas de Millonarios non-interdites commencent à mettre l'ambiance. La latérale est bien garnie et presque tout le monde est debout. A notre droite le parcage de Santa Fe a l'air bien chaud et a poussé son trip nippon en sortant une banderole écrite en japonais. Notre tribune se met à chanter et c'est du très lourd. Les chants sont assez lent et super puissant. Le “qui ne saute pas est une pute” fait totalement bouger la tribune au sens propre. La structure en béton bouge énormément, et des grincement peu rassurant se font entendre sous nos pieds. Je me retourne et je vois le mur du fond de la tribune monté et descendre par rapport au toit, c'est du grand nimportequoi!

Millonarios ouvre la marque et le niveau sonore redouble d'intensité, tout le monde saute comme des malades, la latérale entière reprends les chants, tous debout, grosse gestuelles ! Ca chambre pas mal avec des chants anti Santa Fe qui trouveront du répondant dans la foulée. Dans la tribune Nord des petites torches clignotantes sont allumés par dizaines. Des bouteilles et autres projectiles sont lancés entre le parcage et les fans de Millonarios de notre tribune et de la latérale. Un flic se prend un siège en pleine gueule et provoque un tonnerre d'applaudissement des 2 côtés.
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A la fin du match, le parcage sort en premier, et les autres tribunes attendront 30 minutes avant de pouvoir sortir pour éviter les fights. Score final 1-0, je n'ai pas tellement regarder le match qui n'avait pas l'air d'un niveau très élevé, mais en tribune c'était très bon malgré le fait que les barras bravas de Millonarios furent séparées et interdites d'animations, et le fait que le stade n'était pas plein. Agréable de voire une tribune où tout le monde chante et personne n'est sur son téléphone, et quasiment personne ne prends de photos. (du coup nous aussi on a plus participé à l'ambience que pris de photos).
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18cher
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Re: Groundhopping

Message par 18cher »

Sympa tes vacances ... ou pas ? :wink:
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SEBUK mancunia
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Re: Groundhopping

Message par SEBUK mancunia »

Bogota, Colombia, Juillet 2016
Fortaleza – Atletico Nacional
Liga Aguila


Atletico Nacional, le grand club de Medellin, champion en titre de Colombie se déplace à Bogota pour jouer contre le petit club que personne ne supporte : Fortaleza. Un très grand nombre de supporters de l'Atletico sont attendu dans la capitale, et ainsi le match ne se déroule pas au “Techo”, le petit stade habituel de Fortaleza, mais au Campin, le stade habituel des deux gros club de la capital, Santa Fe et Millonarios.
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On arrive au stade et apprenons que la tribune Nord est a guichet fermé et qu'il ne reste que des places pour les latérales. On se balade parmi la foule de supporters des “verde” qui descendent des bus, pour essayer de chopper une place au marché noir. On trouve rapidement notre bonheur et trouvons un moyen d'éviter d'énorme queue qui s'est formé pour entrer en tribune Nord. On avait bien fait gaffe de ne pas prendre de ceinture ni de pièce de monnaie, donc on passe les 3 fouilles successives sans encombres.

A peine sommes-nous entrées que les joueurs entrent sur la pelouse. En latérale, une autre barra brava, assez petite, sort une grande voile qui semble avoir été peinte à la bombe. Notre tribune siffle copieusement cette barra brava et nous comprenons tout de suite qu'il y a une rivalité entre ces deux groupes du même club. Des milliers de personnes remplissent les latérales, et notre tribune se remplit largement au delà de sa capacité. On n'a pas du tout l'impression que Atletico Nacional joue à l'extérieur, la foule est verte et blanche et seulement une poignée de supporters de Fortaleza s'assoient en latéral en survet rouges.
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Les chants patent très puissamment, la tribune est bien festive, plutôt jeune, et avec plus de filles qu'en Europe, comme d'habitude ici. Au bout de quelques minutes, Atletico Nacional obtient un pénalty, et la panenca de l'attaquant déclenche une violente avalanche dans notre secteur. Les chants retentissent de plus belle alors que la tribune, déjà pleine, continue de se remplir. Vers la 30ème minute les tambours et trompettes rentrent enfin pour rythmer les chants et rajouter un truc à cette ambiance carnavalesque. A ce point on est ultra serrés en tribune, je n'arrive même pas à lever mes bras, compressé dans une foule verte. C'est la folie furieuse dans notre secteur, grosse ambience sud américaine comme on les aime !
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A la mi-temps, les leaders s'activent pour distribuer des mats puis des drapeaux en tissu à enfiler sur les mats. La foule étant tellement serrée, les leaders ne parviennent pas a se déplacer dans les rangs pour assurer la distribution. Ils balancent donc les mats en PVC par paquet de 30, manquant d'assommer les moins attentifs. A retour des joueurs des vestiaires, des milliers de drapeaux sont levés et flottent sur la tribune Nord pour superbe rendu. Le bloc, extrêmement dense, continue d'être au top malgré un match où se multiplient les contrôles ratés, les passes mal dosées, et les frappes calamiteusement dévissé, nous rappelant forcément l'aisance technique d' El Afghani en position d'avant centre.
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La fin de match part en pogo magistral où je me retrouve à voler comme une chauve-souris. Spag parvient miraculeusement à trouver un équilibre tout en dévalant les rangs de la tribune en mode rafting. A l'atterrissage, on se trouve par hasard vers une bouche de sortie. L'arbitre siffle la fin du match sur le score de 1-0, mais hélas les flics ne nous laissent pas sortir du stade avant 20 minutes, surement pour éviter des conflits avec la barra brava rivale. On patiente, certains s'impatiente, et au final, on sort tranquillement après un vrai match de merde, mais une ambiance assez extraordinaire !
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Spag
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Re: Groundhopping

Message par Spag »

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JJ
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Re: Groundhopping

Message par JJ »

Cool les gars.

Possibilité pour vous de voir la finale retour de la libertadores !?
YEAH!!!!
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SEBUK mancunia
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Re: Groundhopping

Message par SEBUK mancunia »

Non, on ne sera pas à Medellin.
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pyro
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Re: Groundhopping

Message par pyro »

Il y a deux ans quasiment jour pour jour, nous devions avec mon compère Nono partir à Split. L'invitation de notre copain Grec avait fait en sorte de repousser l'échéance..
Cette année était donc la bonne pour ce magnifique pays qu'est la Croatie.

Je pars donc avec Nono et une compère de voyage Miss Clochette.
Nous posons donc nos bagages dans un appartement à deux pas du centre de Split. Et comme par magie, celui-ci était idéalement placé puisque très proche du stade de l'Hadjuk.
Après un rapide tour sur Google, on apprend que deux matchs sont programmés durant notre semaine de vacances. Hadjuk-Istra et.... hadjuk-dinamo Zagreb le mercredi suivant notre arrivée.
Une chose est certaine, même si nous avions pas regardé sur le net, nous aurions su le jour même qu'il y avait match. Chaque jour de match, la ville vit à l'heure du football. Beaucoup de personnes portent les couleurs et ça parlent foot !
Après une excursion en bateau le matin, un tour à la plage l'après-midi, on prend la route du stade le soir. Il nous suffit de suivre la foule à pied dans les rues adjacentes pour trouver notre chemin. Beaucoup de mondes au abord du stade. On peut y trouver des stands de bières et de sandwichs en tout genre. On fait un rapide tour du stade puis on déicide de rentrer. A noter beaucoup de matos du groupe de la Torcida porté par les supps. Ainsi que de jolies tee-shirts HOOLIGANS

Une fois à l'intérieur on sent très vite l'atmosphère du soir. Les gens sont à 1000%. Du gamin au papy de 80ans. Les toilettes sont à l'ancienne et ça pue la pisse ! Un vrai stade de football comme on aime.
On s'assoit, on ouvre grand nos yeux et oreilles et on profite à fond du spectacle. Spectacle en tribune plus que sur le terrain... de toute manière, nous regardions plus La Tribune de la Torcida que le match. La Tribune de la Torcida est sur notre droite, dans la continuité de notre tribune. Tribune très colorée aux couleurs rouges et bleus. Tiens, ça me dis quelques choses ces couleurs ....

Niveau ambiance c'est incroyable ! Dès l'échauffement ça braille très très fort. Des chants croates passent dans la sono et l'ensemble du stade chantent à la gloire de leur équipe.
L'entrée des joueurs de Zagreb est ponctuée d'une Bronca énorme ! Tout le stade se lèvent, sifflent, insultent les joueurs ... bref c'est jour de derby ! Allez-là.
A l'entrée des joueurs la Torcida déploie un superbe tifo feuilles "Torcida".

Sur le terrain c'est pas très glorieux. L'hadjuk se voit corrigé par Zagreb 4-0. Mais malgré le large score, le stade chante encore plus fort. Notamment à la fin oú un chant sera lancé par la Torcida, qui fera lever notre tribune. Magnifique !
Fin du match, l'ensemble de l'équipe de l'hadjuk se présente devant La Tribune des ultras. La Tribune se tait pendant quelques minutes, comme pour expliqué aux joueurs qu'ils n'ont pas assurés. Puis les joueurs repartent aux vestiaires. La Tribune se relève et chantera encore plus fort.
(Tiens ça me rappel quelque chose... un match vs Paris peut-être.)

Vous l'aurez donc compris, ce fut une très belle expérience pour nous 3.
1 semaine de vacances magnifique en Croatie ponctuée de ce match genialissime !


"On pourra dire à nos copains, j'ai vu la Torcida !"

Nb : Nono si tu veux ajouter des choses ;)
pyro
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Re: Groundhopping

Message par pyro »

18cher
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Re: Groundhopping

Message par 18cher »

La passion du foot , tout simplement
Une ville , un club , leur fierté :jap:
Et comme on dit en anglais , " support your local town " :oldsmile:
Nono'
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Re: Groundhopping

Message par Nono' »

Autant dire que j'ai tout vécu en un match.
Latérale debout qui chante en l'honneur de la torcida, torche en latérale, Tifo tenu pendant les 5premieres minutes du match, bâche de Zagreb a l'envers dans la torcida puis départ d'incendie avec l'intervention des pompiers à la mi-temps soit 20 minutes après, ambiance surréaliste, craquage massif et continue, torches sur le terrain, contre parcage des BBB suivi d'une intervention des flics sans brutalité.. Bref un autre monde !
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SEBUK mancunia
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Re: Groundhopping

Message par SEBUK mancunia »

Arménie – Roumanie (0-5)
8 Octobre 2016, Yerevan, Arménie


C'est l'affiche incontournable de cette trêve internationale, celle qui fait parler d'elle depuis des semaines, l'Arménie qui reçoit les Roumains dans son stade mythique! Le choc entre l'Europe de l'Est et l'Europe réellement, vraiment à l'Est. Il fallait que j'y sois!

J'arrive au stade une heure avant le coup d'envoi, la nuit vient de tombé sur la banlieue Sud de Yerevan. J'approche du stade, me faufilant entre des sombres reliques architecturale du passé soviétique. Ca sent la viande de mouton et l'oignon enroulé dans du lavash, quelques pauvres mères assises sur des tabourets proposent des paquet de mouchoirs et drapeaux nationaux en polyester. Le quartier sent un peu la défaite, mais une défaite sympathique et accueillante. Une défaite Arménienne.
J'achète ma place au guichet pour 4000 drams (7,60 euros) et je me dirige vers la fouille où des dizaines de policiers discutent. L'un deux me demande d'ouvrir mon sac, regarde vaguement à l'intérieur et me laisse rentrer avec une bouteille d'eau. Je me dirige vers la tribune Sud de ce stade construit à l'arménienne en pierre rose avec des arches comme un collisé à l'orientale.

C'est un stade sans étage, oval, avec de l'espace pour une piste d'athlétisme qui n'existe pas. Au milieu de la tribune, un petit stand vend des boissons semi-fraîche et des graines de tournesol. Un groupe de supporters arménien d'environ 80 unité a pris place entribune, alors qu'en face en autre groupe d'une centaine de supporters s'est posé en tribune Nord. En parcage une trentaine de roumains vêtu de noir, trois bandes aux pieds sont en train de bâcher des drapeaux roumains, ou peut être tchadiens d'ailleurs, on ne sait jamais. En tribune présidentielle une vingtaine de roumains en maillot jaunes commence à faire leur vocalises. Etrange que ces derniers ne sont pas allé en parcage grossir les maigre rangs des visiteurs. De même pour les arméniens qui se contenteront donc de deux petits groupes au lieux d'un bloc plus puissant.

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A la seconde même où le match débute le parcage allume quelques torches. Aussitôt, des flics postés autour du terrain arrivent en courant et se précipitent sur le bâchage. Ils tirent sur les drapeaux comme un vieux groupe rital voulant grossir sa collection ! Le parcage réagit rapidement et offre une franche opposition à la volaille. Alors que le stade entier regarde cette bataille avec interêt, l'arbitre de la rencontre siffle un pénalty pour la Roumanie accompagné d'un carton rouge pour l'Arménie. Ca fait 2 minutes de jeu et le spectacle est déjà au rendez-vous ! En fin de compte, les supporters roumains sécurisent leur bâchage et Bogdan Stancu ouvre la marque du point de pénalty. Rien de va plus pour les locaux qui encaisseront 3 buts supplémentaire au long d'une première mi-temps catastrophique. Les blocs de supporters locaux tentent de donner un peu de voix tant bien que mal, mais ce n'est as ce soir qu'ils enflammeront les 10 000 spectateurs du massacre.
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Après la mi-temps je vais chercher des graines de tournesol histoire de vivre l'expérience comme un local. Les roumains enfoncent le clou avec un 5ème but pour la plus grande joie du parcage qui n'aura pas fait les bornes pour rien ! Le public arménien applaudit les roumains et siffle leurs propre joueurs. L'Arménie n'a jamais participé à un Euro ou une Coupe du Monde, et la qualification pour 2018 semble déjà bien mal engagée.
Je sors du stade, et retourne dans les sombres rues qui sentent plus forte que jamais la défaite. Sur mon chemin je croise un pochoir sur un mur qui offre une belle conclusion a cette soirée.
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benoit caen
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Re: Groundhopping

Message par benoit caen »

en vacances à Rome, j'en ai profité pour aller voir un match au stade olympique. Le week-end dernier, c'était la Lazio qui jouait contre la Fiorentina, deux équipes du haut de tableau. Niveau tribune, cela m'arrangeait car contrairement à leurs homologues de la Roma, les ultras de la Lazio continuent d'aller au stade.
Pour se rendre au stade depuis le centre de Rome, ce n'est pas trop difficile, il faut prendre le métro A depuis la gare de Termini direction Battistini et descendre à la station Flaminio. Déjà, on repère quelques personnes dans la rame avec leur écharpe autour du coup. Une fois sorti du métro, prendre une petite rue sur la droite pour prendre le tramway n°2 direction Mancini. Dans ce tram bondé à deux heures du coup d'envoi, on trouve de plus en plus de personnes aux couleurs de la Lazio. A la descente du tram, on tombe sur la police montée qui surveille l'arrivée du tram et des nombreuses lignes de bus qui convergent vers ce terminus.
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Au loin, on peut apercevoir le stade tout illuminé. Après avoir contourné un petit parc et croisé les premiers stands de bouffes et autres matos, on arrive sur la rive gauche du Tibre. Sur le pont qui l'enjambe, on peut trouver d'autres échoppes qui vendent du matos (j'en ai pas vu des Irriducibili) ainsi que de la bouffe. Après 5 petites minutes de marche depuis le tramway, on arrive devant les portes du complexe sportif avec pour accueil une obélisque à la gloire de Mussolini (le complexe a été construit au temps du fascisme).
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La police est bien présente aux abords du stade, la rivalité avec les Florentins est ancienne pour les mecs de la Lazio.
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A l'entrée, aucun souci pour notre part (on était 4), le stadier demande juste une pièce d'identité qui doit correspondre au nom inscrit sur le billet (acheté sur le net via le site de la Lazio). La première fouille est légère et je n'ai eu aucun souci ou remarque quant à mon appareil photo (autre chose qu'en France).
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Après ce premier check-point, on arrive sur l'esplanade (en marchant sur des mosaïques vantant les exploits du Duce) et on se dirige vers notre tribune, la Distinti sud-est (virage sud).
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A l'entrée de la tribune, on a le droit à un deuxième contrôle des billets (avec sa carte d'identité) ainsi qu'à une seconde fouille tout aussi légère que la première.
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Plus que quelques marches à monter et nous pénétrons dans l'enceinte. Par rapport au stade de la même capacité que j'ai pu faire (stade de France voire le Camp Nou), je l'ai trouvé moins impressionnant de l'intérieur.
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Cette impression est peut être due à cette fichue sectorisation des virages (comme naguère à Boulogne) qui casse l'effet de grandes tribunes derrière les buts.
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Dans la tribune où l'on se positionne, on peut trouver de tout : des jeunes, des vieux, homme, femme, dont les 3/4 portent une écharpe ou une veste aux couleurs du club. Dans les travées, des vendeurs ambulants proposent à boire et à manger. Des journaux/programmes de matchs étaient distribués à l'entrée du stade, j'étais surpris de voir autant de monde en prendre ; une fois à l'intérieur, les tifosi s'en servent de coussin sur les sièges !
A quelques minutes de l'entrée des joueurs, la sono joue à fond l'hymne de la Lazio repris par l'ensemble du stade, les écharpes sont tendues à cette occasion, les grands drapeaux agités un peu partout dans le stade (la plus forte concentration étant dans le virage nord).
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Le parcage visiteur s'est rempli au dernier moment avec environ 250 personnes, les groupes étant placés en bas de la tribune. J'ai pu entendre 2/3 explosions avant le début du match signalant leur arrivée au stade (d'ailleurs un mineur se fera serrer pour possession de pétards et d'un couteau lors de la fouille).
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Le match débute, on compte à peine 20 000 personnes dans le stade ce qui donne une impression qu'il est vide. Mais ce n'est qu'une impression car les chants lancés par la curva nord résonnent bien et sont repris plus d'une fois par le reste du stade notamment sur le
Forza Lazio Ale.
Les chants sont bien dans le style britannique, c-à-d courts mais intenses. Quelques échanges ont lieu avec les tifosi jouxtant la tribune où se trouve le noyau des ultras (foutue sectorisation !). De leur côté, les Florentins chantent en continue et dès que les Romains ne chantent plus, se font entendre...ce qui entrainent des sifflets de la part des Romains ! L'agitation des drapeaux côté Florentin est aussi constante.
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La Lazio ouvre le score au milieu première mi-temps sur une action confuse dans la surface de réparation, les joueurs courent vers la curva nord pour fêter le but. Un deuxième but est inscrit sur penalty dans les arrêts de jeu et notre tribune chambre allégrement le parcage situé sa gauche.
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A la mi-temps, on tente de se réchauffer (il fait 6° dans le stade) en allant aux buvettes mais pas de chance, on arrive trop tard et il n'y a plus de boissons chaudes. Je croise quelques mecs d'une cinquantaine d'années avec des vieilles écharpes des Eagles, emblématique groupe ultra d'avant les Irriducibili.

En deuxième mi-temps, on décide de changer de place et de se mettre plus haut dans la tribune (meilleur vision aussi pour les photos sur le parcage). La Fiorentina obtient un pénalty d'emblée mais le gardien de la Lazio le détourne, c'est la consternation dans le parcage et une joie non contenue dans le reste du stade. Le speaker du stade fait alors scander le nom du portier romain tandis que sa photo apparaît sur les écrans géants !
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A 2-0 pour la Lazio, les chants baissent un peu d'intensité dans la curva nord mais quelques chants sont parfois lancés de notre tribune par un mec d'une soixantaine d'année, toujours debout, possédant une voix de stentor.
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La Fiorentina arrive à réduite le score puis sur une action confuse (encore !) dans la surface de réparation, la Fiorentina égalise, c'est la folie dans le parcage...mais l'arbitre revient sur sa décision et annule le but ! Les Florentins sont dégoutés tandis que les Romains exultent ; les 3/4 de notre tribune se tournent vers le parcage et leur lancent des bras d'honneur et autres "merda" !
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Le match se termine par un troisième but romain dans les arrêts de jeu qui assure la 3e place du championnat au club.
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La sortie du stade se fait rapidement et finalement sans encombre, en moins de 10 minutes on se retrouve dans le tramway qui est bondé. Retour dans notre location une heure après le match après avoir marché de longues minutes : le dernier métro est à 23h30 et les trams (sauf celui qui dessert le stade) arrêtent de circuler à 22h.
section vieux cons depuis 1992 :D
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